Avec plus de 3000 espèces dans le monde, le moustique peut être vecteur de maladies lorsqu’il pique pour se nourrir, que ce soit le jour ou la nuit. La préparation au voyage est primordiale et la consultation médicale s'impose. Elle permet de s'assurer que les vaccinations habituelles sont à jour et de vérifier les vaccinations obligatoires et recommandées selon les destinations.
La préparation au voyage est primordiale et la consultation médicale s’impose. Elle permet de s’assurer que les vaccinations habituelles sont à jour et de vérifier les vaccinations obligatoires et recommandées selon les destinations. En fonction du pays visité, un traitement préventif du paludisme vous sera prescrit. Enfin, il est nécessaire d’emporter un minimum de médicaments et de produits de soins, déterminés en fonction du type de voyage et de sa durée.
Pour bien la préparer, il convient d’en discuter avec son médecin ou son pharmacien car elle peut varier en fonction de chaque voyageur et en fonction du pays visité. Mais de manière pratique, certains produits peuvent être recommandés :
Premiers soins :
- Sparadrap-Pansements-Bandages-Compresses-Sutures adhésives
- Désinfectant local
- Collyre
- Analgésique (paracétamol)
Instruments :
- Ciseaux
- Pince à épiler
- Epingles de sûreté
- Lampe de poche
- Seringues et aiguilles stériles
- Thermomètre médical
Prévention :
- Répulsifs anti-moustiques Moustikologne zones tropicales et infestées
- Moustiquaire imprégnée
- Diffuseur électrique
- Crèmes solaires
- Produits désinfectants pour l’eau
- Préservatifs
Médicaments : A voir avec un pharmacien ou un médecin en fonction des besoins.
- Traitement anti-paludéen
- Décongestionnant nasal
- Pommade antiprurigineuse
- Pommade anti-inflammatoire
- Anti-émétique (mal de transport)
- Anti-histaminique (voire corticoïdes)
- Anti-diarrhéique
- Anti-bactérien intestinal
- Laxatif
- Antibiotique
- Anti-spasmodique
- Anti-inflammatoire
- Pansement gastrique
- Sels de réhydratation…
Lors de son voyage, le voyageur est exposé à divers risques classés en 3 catégories : les risques liés aux piqûres d’insectes, les risques liés à l’alimentation et à l’eau de boisson et enfin les risques divers, liés au voyage lui-même, au climat, au sol, au contact avec l’eau douce...
Les risques liés aux piqûres d’insectes sont de loin les risques les plus importants. Il est indispensable d’être conscient du risque et de la gravité du paludisme. Les médicaments à prendre pour prévenir cette maladie ne sont pas efficaces à 100%.
La dengue, maladie transmise par les moustiques, très répandue dans le monde, est également redoutable. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie. Le chikungunya est également une maladie transmise par les moustiques, provoquant de fortes fièvres, des douleurs articulaires et musculaires, et contre laquelle il n’existe pas de vaccin.
La fièvre jaune, autre maladie transmise par les moustiques, est très grave mais il existe un vaccin qui protège efficacement.
D’autres affections peuvent être transmises par les piqûres d’insectes, notamment les leishmanioses, les filarioses ou la maladie du sommeil contre lesquelles nous ne disposons pas de vaccins.
Pour toutes ces affections, le meilleur moyen de prévention reste la protection contre les piqûres d’insectes ; il est recommandé de :
- porter des vêtements longs et amples.
- appliquer un répulsif MOUSTIKOLOGNE sur les parties du corps non protégées par les vêtements.
- dormir à l’abri d’une moustiquaire imprégnée de perméthrine.
Il est également recommandé d’utiliser un diffuseur électrique d’insecticide qui permet de tuer les moustiques.
Le deuxième groupe d’affection est celui lié à l’eau de boisson et à l’alimentation :
Dans de nombreux pays, il est préférable de ne consommer que de l’eau minérale en bouteille à décapsuler soi-même ou de l’eau “stérilisée” soit par la chaleur en la faisant bouillir soit par addition de comprimés spécifiques ou par filtration à l’aide d’un filtre approprié.
Il en est bien évidemment de même avec les crudités et les fruits qu’il est préférable de ne pas consommer s’ils ne sont pas pelés ou soigneusement lavés avec de l’eau stérilisée.
Les glaces ou glaçons de fabrication locale sont à proscrire.
Dans la troisième catégorie de risques liés au voyage lui-même, au climat, au sol, à l’eau douce... les traumatismes accidentels ne doivent pas être négligés ; il est alors important de prendre une bonne assurance rapatriement.
L’exposition au soleil pendant les heures les plus chaudes est fortement déconseillée en raison des risques de brûlures et d’insolations.
Les bains en eaux douces, rivières, lacs ou marigots sont à proscrire notamment dans les zones où sévissent les bilharzioses.
Marcher pieds nus sur un sol humide ou sur le sable dans certaines régions expose à des parasitoses dues à des vers qui pénètrent à travers la peau (anguillulose, larva migrans).
Le voyageur sera conscient de la nécessité de consulter très vite si des manifestations pathologiques, mêmes bénignes en apparence, sont survenues lors du voyage ou surviennent à son retour (fièvre, diarrhée ou troubles digestifs, lésions cutanées...)
En effet, un diagnostic et un traitement précoces seront essentiels pour la guérison.